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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 16:28

Société

 

Pointe-Noire


 

Une présumée maîtresse de Firmin Ayessa accusée de vouloir extorquer la parcelle d’un citoyen de Pointe-Noire


 

 "Deuxième bureau sentimental" du directeur de cabinet du Chef de l’Etat (selon certaines sources), Bertille Ndaka tient coûte que coûte à extorquer la parcelle d’un Congolais résidant à Pointe-Noire. C’est en tout cas ce qu’affirme Xavier Ngamouilli, qui se déclare unique et légitime propriétaire de ladite parcelle. Le pauvre s’est alors résolu de recourir à la presse et solliciter l’intervention du Chef de l’Etat. Ci-dessous ses déclarations.

 

 

                                                                                       Pointe-Noire, le 16 Avril 2012

 

AFFAIRE : BAMMA Emile Yvan

 

Tél : (242) 06 638 19 78 / 05 533 36 43

 

                      C/

 

Dame Ayessa née NDAKA Bertille

 

A Son Excellence, Monsieur le Président   

     de la République du Congo

 

                                               Brazzaville

 

Objet : Votre intervention

 

Excellence, Monsieur le Président de la République,

 

L’honneur m’échoit de vous saisir en votre qualité constitutionnelle de Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et ce, pour les faits suivants :

 

En effet, Monsieur BAMMA Emile Yvan dont je suis le mandataire suivant procuration en date du 28 mai 2010 est propriétaire d’un immeuble sis au quartier Aviation cadastré parcelle n°333, section M, superficie 652,08m² (pièce jointe).

 

Entre temps, courant l’année 1980, il a pris en location une voiture Peugeot auprès des établissements Auberge de Tié-Tié représentés par Monsieur Stanislas DJIMBI, pour se rendre à SIBITI célébrer un mariage.

 

Par malheur, il y eut un accident et ladite voiture avait été endommagée. Cela étant, Monsieur DJIMBI Stanislas saisit les juridictions habilitées.

 

En sus des décisions rendues par lesdites juridictions, pour mettre un terme au litige, les deux parties avaient en date du 02 Août 1996 signé un protocole d’accord (pièce jointe).

 

Dans ledit protocole d’accord, les parties ont retenu un échéancier de paiement de la somme de 18.000.000 FCFA au lieu de celle de 26.000.000 FCFA fixé dans l’arrêté précité.

 

Pour le besoin de l’apurement de la créance, en date du 11 Septembre 2007 Maître Nkoua Gaston, Huissier de justice est désigné séquestre des loyers comme l’indique l’ordonnance du 23 janvier 2008 (pièce jointe).

 

En date du 28 Avril 2008, Monsieur BAMMA restait redevable de la somme de 4 800 000 FCFA comme le justifie bien la correspondance de Maître Germain KOCANI, conseil de DJIMBI Stanislas à l’époque, adressée à Maître Célestin MFOUTOU (pièce Jointe).

 

Par ailleurs, en date du 18 Août 1998, il est pris des réquisitions numéro 254-PG-98 aux fins de sursis à exécution du jugement 498/97, par le Parquet Général à l’époque sous la direction de Madame Jocelyne MILANDOU (Pièce Jointe).

 

Fort étonnamment et contre toute attente, Monsieur BAMMA Emile Yvan a été grandement surpris d’être informé que ledit immeuble venait d’être vendu par DJIMBI Hermelan avec le concours des Maîtres Jean Serge TCHISSAMBOU (Avocat) et Gaston N le tribunal de KOUA (Huissier de Justice) à Madame AYESSA Thérèse par devant Maître William Demba, Notaire.

 

Ainsi, pour préserver les droits sur l’immeuble le mandant déposait une requête en revendication de propriété en date du 12 juillet 2010 devant le Tribunal de Grande Instance (pièce jointe).

 

Pendant que la procédure est encore pendante devant le tribunal de grande Instance,         Madame AYESSA déposait une requête devant le juge des référés aux fins d’expulsion, motif pris de ce qu’elle aurait acheté ledit immeuble suivant acte notarié du 03 Novembre 2009.

 

Fort curieusement, elle parle d’une acquisition à la suite d’un jugement d’adjudication du 31 Janvier 2006 répertoire n°048, rendu par le Tribunal de Grande Instance de Pointe-Noire (Pièce Jointe).



Pour mieux s’éclairer, en ma qualité de mandataire de Monsieur BAMMA Emile Yvan, j’ai requis le Ministère de Maître Hermine Carole MOUDILA à l’effet de vérifier au Greffe dudit Tribunal l’existence du jugement d’adjudication qui serait rendu courant 1996.

 

L’Huissier de Justice requis à cet effet, dressait un procès-verbal dans lequel il ressort qu’à la date du 21 janvier 1996, il n’a jamais été rendu un jugement d’adjudication (pièce jointe).

Fort étonnamment et par le fait d’une arrogance, Dame AYESSA a ordonné, sans que le juge des référés ne se prononce à des personnes acquises à sa volonté de démolir toutes les constructions érigées sur ledit immeuble, propriété de BAMMA Emile Yvan, comme le témoignent de nouveau le procès-verbal de constat établi par l’étude de Maître Hermine Carole MOUDILA et les images filmées à cette occasion (pièces jointes).

 

Pire encore, persistant toujours dans sa témérité, elle envoyait une brigade des policiers m’enlever au motif que je crée un trouble à l’ordre public alors que le trouble à l’ordre public est imputable à  elle qui s’est comportée en véritable hors la loi, sans se conformer à la justice.

 

Celui-ci après m’avoir écouté sur les faits et la procédure que connaît cette affaire, m’a laissé en toute sagesse, rentrer chez moi avec ma tendre épouse.

 

Voilà pourquoi, Excellence, Monsieur le Président de la République en votre qualité de garant de la légalité républicaine, je me permets très respectueusement de vous saisir pour que justice et équité soient faites dans ce dossier afin que cessent à jamais ces genres d’abus au mépris de la justice de notre pays.

 

Tout en demeurant attentif à la suite que vous réservez à la présente supplique, je vous prie d’agréer, Excellence, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments déférents et bien dévoués.

 

 

                                                   Xavier Jauffret NGAMOUILLI

 

AMPLIATIONS

 

Président de la République

 

Président du Sénat

 

Médiateur National

 

Ministre de la justice, garde de sceau et des droits humains

 

Ministre des affaires foncières et du domaine de l’Etat.

 

 

 

La déclaration ci-dessous a été faite le 28 janvier 2012 à 11 heures devant quelques organes de presse de la place dont Dvs+


« Je viens devant la presse pour dénoncer comportement incivique de certains citoyens. Précisément sur la situation qui date du 24 janvier 2012 au kilomètre 4 avant l’hôtel Pemba. C’est une démolition de ma maison qui a été organisée par Madame Ayessa née Ndaka Bertille. J’ai beaucoup de respect pour son mari Firmin Ayessa qui est mon aîné. En tant que  directeur de cabinet du Chef de l’Etat, il est aux côtés du Président de la République, un grand promoteur de la paix et du Chemin d’Avenir.

  

Mais la situation que vient de créer Madame Ndaka est susceptible de créer un trouble public. Elle et moi n’avons aucun litige. Mais elle vient d’acheter ma parcelle auprès des bandits, je dis bien bandits. Il s’agit de M. Djimbi Hermellan et du notaire Demba William. Ils vendent ma parcelle parce que nous avons une dette de vingt millions (20.000.000) de francs Cfa. Sur les vingt millions, nous avons déjà payé quinze millions deux cent mille (15.200.000) francs Cfa. Cette somme a été payée de la manière suivante : une voiture Peugeot 305, une voiture Toyota Starlet et de l’argent en liquides entre les mains de leur conseil, feu Me Kocani Germain. A l’époque, Me Foutou Célestin était notre avocat. Les enfants de feu Djimbi se sont saisis d’un faux jugement d’adjudication et ont trompé la vigilance du tribunal de grande instance pour nous subtiliser la parcelle. La transaction suit son cours. Nos avocats sont encore vivants sauf Me Kocani. Ils sont allés voir le tribunal qui a ordonné l’expulsion sans que nous ne soyons notifiés. L’expulsion a eu lieu. Cette expulsion a été consignée par la mise en place d’un séquestre qui est Me Gaston Nkoua, huissier, commissaire-priseur. Lequel a déjà touché trois millions cinq cent cinquante mille (3.550.000) francs Cfa. Il nous reste donc à payer un million deux cent cinquante mille (1.250.000) francs Cfa. L’affaire est encore pendante devant le tribunal de grande instance de Pointe-Noire. Et le cabinet Pétro, conseil de Madame Ayessa a demandé l’audition du notaire Demba et de Djimbi Hermellan. Mais jusqu’à ce jour, depuis 2011, ces messieurs ne se présentent pas au tribunal. J’ose croire que c’est madame Ayessa qui est en train de tout faire pour que ces messieurs ne se présentent devant le tribunal. La preuve est qu’elle a demandé au séquestre de ne pas venir toucher le loyer. Elle a interdit au séquestre de mettre pied sur le terrain. Le 09 janvier 2012, ils ne se sont pas présentés devant le tribunal. Le 11 janvier, j’ai été appelé par le Procureur général Christian Oba qui m’a presque intimidé et menacé. Il a ordonné au TGI de procéder à la validation des documents présentés par Madame Ayessa. Le 24 janvier 2012 madame Ayessa se permet de démolir ma maison sans pour autant être accompagnée par un huissier de justice. Elle n’avait ni ordonnance ni notification pour la démolition».  

 

Mais étant homme de Dieu, et conscient que la situation se trouve entre les mains de la justice, je n’ai pas voulu répondre par la violence. C’est pourquoi j’invite mon bien-aimé Firmin Ayessa à prendre toutes ses responsabilités pour régler cette situation. Je prie aussi le Président de la République de bien vouloir s’investir personnellement, parce que c’est son pouvoir qui est en train d’être sali. C’est son pouvoir qui est en train d’être bafoué. Je propose qu’il arbitre lui-même. Nous sommes des Congolais. C’est notre pouvoir. Nous ne voulons pas que le pouvoir de Sassou soit entaché de ces genres de choses. S’il y a des gens qui n’aiment pas la paix, nous aimons la paix. Le Président Sassou aime la paix. C’est un apôtre de la paix.

 

C’est pourquoi je le prie de s’impliquer dans la résolution de ce litige.Je félicite le Colonel Itoua Poto qui m’a beaucoup réconforté. Lorsque madame Ayessa m’avait fait enlever par quelques éléments véreux de la police, c’est lui qui m’a entendu. Je ne suis pas un trublion. Je n’ai pas de problème avec Madame Ayessa. Elle n’a qu’à s’adresser à ceux qui l’ont escroquée. Pourquoi me poursuit-elle ? Pourquoi ne poursuit-elle pas la famille Djimbi ? Je suis le seul et unique légitime propriétaire de cette parcelle. Aucun papier cité par la famille n’existe dans le répertoire. Ce sont donc de faux documents. Mais je connais l’homme qui est derrière cette affaire, c’est le Procureur général Christian Oba ».

 

Propos recueillis par John Ndinga-Ngoma 

 

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